Randonnées pédestres

112. Bulle – Le Vessieu

  • Durée: 2h00
  • Longueur: 7 km
  • Dénivelé: 107 m
  • Région: La Gruyère
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le parking proche de la buvette du stade de Bulle, alt. ~745 m
  2. Prenez le chemin de droite (non balisé). Il part en lisière vers le sud, sud-ouest. Il vous conduit au bord de la Trême que vous longez sur ~400 m.
  3. A la hauteur du pont, obliquez à gauche vers un groupe de maisons (La Tuilière).
  4. Pénétrez dans la forêt de Bouleyres et restez sur le chemin le plus important jusqu’au pt 733 (poste 1) Vous êtes dans l’angle de la clairière de Bouleyres, près d’une ferme isolée.
  5. Ne descendez pas à Broc, mais allez en lisière de la clairière vers Le Vessieu, direction Morlon.
  6. Vous êtes rapidement au poste 2 (pt 730).
  7. Continuez jusqu’au carrefour à Le Vessieu (poste 3).
  8. Rentrez à Bulle par le chemin balisé.
  9. Comme le circuit est court, faites un petit crochet vers le nord en arrivant à Bulle. Vous passez par le carrefour du pt 759 (poste 4).

Ref. carte: Gruyères 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Bulle

22 523 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Bulle
  • La Tour-de-Trême

Lieux-dits

  • La Pâla : terrain plat, souvent pâturage ; (pala : pelle).
  • Le Ferrage : chemin ferré (ce qui veut dire empierré).
  • Le Coude : chemin ou ruisseau formant un coude.
  • Les Planches : terrain plat ou de faible pente, de forme régulière, plus long que large ; terre de bonne qualité, prés gras ; généralement situé près de la maison.
  • Les Laviaux : forme patoise de lavoir, endroit et bâtiment où l’on lavait le linge.
  • La Chavonnette : extrémité d’un territoire, généralement communal.
  • Les Oyes : les oies
  • Chéseau : parcelle réservée à la construction, parfois maison avec son emplacement, ou encore place où se trouve une maison démolie.
  • Bouleyres : bosquet ou ensemble de bouleaux.
  • La Léchère : endroit où croissent les plantes typiques des marais, telles les laîches, carex, joncs.
  • Prila : petit pré.

Bossard & Chavan, Nos Lieux-dits, Cabédita

Rivières

La Sarine prend naissance au col du Sanetsch en Valais. Elle pénètre très vite dans le canton de Berne. Elle passe près de Gstaad. Elle coule ensuite dans le Pays-d’Enhaut (région de Château-d’Oex). Elle entre dans le canton de Fribourg juste avant Montbovon. Elle alimente le lac de Lessoc puis traverse l’Intyamon. Après Broc, elle devient le lac de la Gruyère. Elle décrit quelques méandres dans la vieille ville de Fribourg avant de former un nouveau lac : celui de Schiffenen. Elle se jette dans l’Aar à 4 km à l’est de Chiètres. Ses principaux affluents sont l’Hongrin, la Trême, la Jogne, la Sionge, la Glâne, la Gérine, la Sonna et la Singine.

La Trême a de nombreuses sources dans la région du Moléson (Gros Plané, le Niremont, les Alpettes, les Portes, la Part-Dieu). Elle fait limite entre Bulle et La Tour-de-Trême. Elle se déverse dans la Sarine près de Broc.

La Sionge naît aux Alpettes. Entre Grattavache et Vaulruz, elle change brusquemet de direction pour s’enfuir vers le nord-est. Elle donne son nom à un hameau situé au sud-ouest de Vaulruz. Elle passe au pied du château de Vaulruz. Elle poursuit son cours vers Riaz. A Vuippens, elle se jette dans le lac de la Gruyère.

La chapelle des Capucins

A l’endroit occupé par le couvent des Capucins se trouvait l’hôpital de Bulle, fondé vers 1350. Une chapelle y fut construite peu après. Ce sanctuaire fut incendié en 1447 puis rebâti. Il devint un lieu de pèlerinage très fréquenté. C’est en 1665 que les Capucins sont arrivés à Bulle et qu’ils ont occupé la chapelle qui fut agrandie. Le Bullois Pierre Ardieu a sculpté le maître-autel en 1688. En 1954, les frères Stöckli de Stans ont restauré les deux autels latéraux. La chapelle des Capucins dispose, dès 2002, d’un baptistère du 18ème siècle. Cette ancienne cuve servait à l’origine à conserver l’eau potable dans une maison de la Grand-Rue de Fribourg. Oeuvre d’un artisan de Baden, cette bassine est en cuivre repoussé ; elle était à l’époque la marque d’un certain luxe citadin. C’est le docteur Jean Dubas qui l’a offerte à la paroisse de Bulle pour les baptêmes de plus en plus nombreux à la chapelle de Notre-Dame de Compassion.

Les Capucins ont quitté Bulle

Le dimanche 10 octobre 2004, une messe d’adieu a marqué la fin de 339 ans de présence des Capucins à Bulle. Les Pères Michel et Léon ont rejoint le couvent de Fribourg. La Congrégation des Capucins a été fondée en 1525 à Ancône avant d’être reconnue par le pape Clément VII en 1528. Elle forme la troisième branche de l’ordre (les Frères mineurs) créé par saint François d’Assise, après les Franciscains et les Conventuels. Qui occupera le couvent de Bulle ? Il est encore trop tôt pour le dire.

Le couvent Notre-Dame de Compassion a été offert à la paroisse de Bulle-La Tour

En décembre 2007, le couvent Notre-Dame de Compassion (anciennement couvent des Capucins) a été cédé par l'Etat de Fribourg à la paroisse de Bulle-La Tour. L'Etat a même offert en plus une somme de Fr. 500 000.- qui servira à la rénovation des bâtiments. La paroisse participera à hauteur de Fr. 450 000.- et l'Association des amis de Notre-Dame de Compassion versera quelque Fr. 250 000.-. Des appartements seront aménagés pour la communauté qui s'y établira. Elle aura une triple tâche : l'accueil, les célébrations liturgiques et la formation

Une passerelle à La Tour-de-Trême

Une passerelle piétonne, entièrement en bois, a été posée au début septembre 2007 sur le site de la chapelle de la Motta, à La Tour-de-Trême. Installée sur le parcours de la H 189, elle relie l'édifice religieux à la forêt de Sautaux. Elle mesure 21 m de long sur 3 m de large.

La restauration de l'église Saint-Pierre-aux-Liens

Les travaux de rénovation de l'église de Bulle ont pris fin en septembre 2007. Un chauffage à air chaud, relié au chauffage central de la ville, a été installé. Il permettra une régulation simplifiée de la température ambiante. Le sol de l'édifice a été remplacé par un carrelage en grès français. Des fouilles archéologiques ont été entreprises. Les spécialistes ont mis au jour cinq constructions successives dans le chœur et deux dans la nef. Deux sépultures du 9ème siècle ont été découvertes. Les murs sont plus gais, avec une pointe de jaune. Un toilettage des fresques de Beretta a été fait et l'orgue a subi un relevage. Le système d'éclairage permet de moduler la luminosité. Le chœur a été réaménagé. Tous ces travaux ont coûté 1,8 million.

Découvertes archéologiques

Nouvelle découverte archéologique à Bulle

Une épée du Hallstatt (800 – 500) a été mise au jour à Bulle au début mars 2006. Elle se trouvait dans une urne funéraire dans la zone du Terraillet (nord de Bulle). La lame de 81 cm environ a été pliée deux fois afin de pouvoir être glissée dans la jarre de céramique. L'étude menée par un anthropologue permettra de déterminer le sexe et l'âge de la personne ensevelie.

Découvertes archéologiques à Bulle

En juin 2007, des collaborateurs du service archéologique ont découvert dans le mur d'enceinte de la ville, près de l'église, un centre de production de poterie et de faïence datant de la fin du 18ème siècle. Deux fours (un grand et un petit) ont été trouvés. Le mur d'enceinte a probablement été érigé entre 1238 et 1250.

Une tombe vieille de 2500 ans découverte au Terraillet

Au printemps 2010, un nouveau tumulus de 17 m de diamètre, qui a la particularité d'être entouré d'un fossé, a été mis au jour au Terraillet à l'entrée nord de Bulle. C'est le seul exemple du genre (avec fossé) dans le canton. Il date du premier âge du fer (Hallstatt, entre 800 et 500 avant J.-C.). Bien souvent, les tumulus sont fermés par une couronne de pierres, qui marque la séparation entre le monde des vivants et celui des morts. Pourquoi un fossé? Mystère. Hormis son fossé profond de 80 à 90 cm, la sépulture préhistorique n'a pas livré de grands trésors : 2 anneaux en bronze et quelques tessons de céramique. Aucun ossement : ils ont été digérés par cette terre très acide. Un tertre voisin révèle l'existence d'un autre tumulus de 27 à 30 m de diamètre, ceint de deux couronnes de pierres.

Un menhir sur le tracé de la H189

Les fouilles faites en 2004 le long de la route de contournement (La Prila) ont mis au jour un menhir datant de 4000 à 3500 avant J.-C. (Epoque néolithique). Ce menhir a probablement été renversé à l’âge du bronze ou à l’époque romaine. Le sommet qui dépassait du sol a été cassé. Une petite nécropole à incinération de l’époque romaine (0 – 400) a également été découverte. Ces tombes abritaient des récipients en céramique contenant les os brûlés des défunts.

Un hôtel Ibis à Bulle

Situé au chemin des Crêts, l’hôtel Ibis de Bulle a ouvert ses portes au début juin 2011. Il a connu un taux d’occupation de 70 % pour sa première nuit. Plus de 2000 réservations ont été enregistrées jusqu’à la fin de l’année. Les 18 collaborateurs de l’hôtel ne vont pas chômer ces prochains mois. Les 80 chambres, insonorisées et climatisées, sont conformes au standard de la chaîne. Tarif : 99 francs pour une nuit, que ce soit pour une ou deux personnes. Particularité : le nouvel hôtel, qui a coûté 11,3 millions de francs, est géré dans le cadre d’un contrat de franchise avec la marque Ibis. Son propriétaire (et exploitant) est ainsi la société Bullehôtel SA.

Le groupe JPF Holding SA à Bulle

En 2006, le groupe JPF Holding SA à Bulle emploie 520 personnes (370 pour le génie civil, 30 pour le bois, 50 dans les bureaux techniques et administratifs, 70 dans le bâtiment). La société a été fondée en 1926 par M. Jean Pasquier. Son petit-fils Jacques, architecte de formation, en est le nouveau directeur général dès le 1er janvier 2006. Il est secondé par M. Gérard Barras qui prend la direction de JPF Construction. L'entreprise a réalisé de très grandes constructions dans le passé : la patinoire de Verbier (1984), la halle multisports de Malley (1991), Espace Gruyère (1997), Forum Fribourg (1998), etc. Elle vient d'entreprendre la réalisation du plus grand établissement en bois de Suisse : un complexe scolaire à Chêne-Bourg. Avec des dimensions de 110 m sur 110, il pourra accueillir 650 élèves.

JPF a décroché son plus gros mandat de charpente

JPF réalisera en 2012 la charpente en bois de la future salle de conférence de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève. L’adjudication pour la charpente, à elle seule, représente 12,6 millions de francs. Le corps de bâtiment de la salle sera ainsi fabriqué avec 2100 mètres cubes de bois local. Il convient encore de relever que le revêtement extérieur de la salle de conférence sera … en tavillons, en plein Genève, sur la place des Nations. Cette tâche-là, JPF l’a sous-traitée à un spécialiste : Felix Baeriswyl, de Planfayon.

Progin SA à Bulle

Avec sa façade high-tech de métal et de verre, l'entreprise de construction métallique Progin SA s'est offert en 2006 une vitrine au bord de l'A12 dans la zone industrielle de Planchy à Bulle. La toiture en sheds (en dents de scie) semble reproduire le profil des Préalpes fribourgeoises. La halle est baignée de lumière grâce à un éclairage zénithal et aux façades en verre. Les 95 employés de l'entreprise ont l'impression de travailler à l'extérieur. La construction a coûté 8,5 millions de francs.

L’usine Farchim à Bulle

L’entreprise pharmaceutique UCB (Union chimique belge) Farchim s’est implantée en terre gruérienne en 1997. Le groupe a centralisé à Bulle tout le secteur thérapeutique allergie et asthme dont le produit-phare est l’antiallergique Zyrtec. Durant les années 1999 et 2000, vingt millions de francs ont été investis afin de doubler la capacité de production. En 2001, l’usine pharmaceutique achetait un terrain supplémentaire de 45000 mètres carrés. Un nouveau médicament, l’antiépileptique Keppra pourrait être produit à Bulle et il suscite de grands espoirs sur le plan financier. En 2002, l’entreprise emploie 140 personnes ; ce nombre pourrait avoisiner les 250 en 2006.

Le nouveau centre administratif d’UCB Farchim à Bulle

En janvier 2004, Farchim a inauguré son nouveau centre administratif dans la zone industrielle de Planchy d’Avau à Bulle. Il est le fruit de la collaboration entre le bureau d’architectes bullois Pasquier & Glasson et Assar, un bureau belge qui a déjà conçu le siège central d’UCB à Bruxelles. Dessiné en forme de V autour d’un noyau central rond, le bâtiment occupe une surface de 4500 mètres carrés. Cet atrium central autour duquel sont disposées toutes les salles est véritablement le cœur du bâtiment. Un soin particulier a été porté au choix des matériaux. Le verre, le bois, l’inox et la pierre (un gneiss importé du Val Maggia) se côtoient avec harmonie et raffinement. L’utilisation du verre, à l’intérieur comme à l’extérieur, permet à la fois de bénéficier d’un maximum de lumière et de profiter d’ouvertures sur le paysage remarquable qu’offre le site. Cette construction représente un investissement de 15 millions de francs.

UCB Farchim inaugure deux nouveaux bâtiments en 2005

Le jeudi 6 octobre 2005, UCB Farchim a inauguré deux nouveaux bâtiments. Une première construction, d'une valeur de 50 millions est dédiée à l'élaboration chimique du Keppra, le nouveau médicament antiépileptique d'UCB. La seconde unité fabrique les comprimés de Keppra, mais aussi du Zyrtec et Xyzal, deux antiallergiques. Le coût de cette bâtisse s'élève à 42 millions de francs. L'entreprise pharmaceutique belge ne cesse de se développer. Elle est passée de 46 employés en 1997 à 237 en 2005. M. Roch Doliveux, PDG français d'UCB a encore d'autres projets.

Liebherr Machines a fêté son 25ème anniversaire en 2003

En mai 2003, Liebherr Machines a fêté le 25ème anniversaire de son implantation à Bulle. Employant 600 personnes, elle y produit des moteurs diesel et des machines de chantier : grues, camions-grues, pelles hydrauliques, bulldozers, chargeuses, centrales à béton, malaxeurs, etc.

La H 189 a été inaugurée

La H 189 (route de contournement de Bulle) a été inaugurée par le public le samedi 12 décembre 2009. En 1961 déjà, la ville de Bulle avait demandé un axe d'évitement. La mise à l'enquête, en 1983, d'un tracé par l'est (Bouleyres) avait fait naître 3200 oppositions. C'est en 1999 que le contournement de Bulle par l'ouest a été mis à l'enquête (plus que 23 oppositions). Les travaux ont commencé en 2004. Huit ponts, une passerelle et plusieurs giratoires ont été construits. D'un coût final de 300 millions de francs (devis dépassé de 78,5 millions de francs), l'ouvrage s'étend sur une distance de 5270 mètres, dont 40 % sous terre. Cette magnifique réalisation désengorgera les rues du chef-lieu, supprimera les longues files d'attente, contribuera au développement économique et immobilier de toute la région. Le tourisme y trouvera également son compte.

La ville de Bulle détruite par les flammes en 1805

Le 2 avril 1805, la ville de Bulle a été détruite par un incendie. Le feu a pris en début d'après-midi dans une maison du nord du gros bourg à cause de la négligence d'une lavandière. Il s'agit du plus grand sinistre de l'histoire fribourgeoise. En l'espace d'un peu plus de quatre heures, les flammes ont anéanti la capitale économique du canton de Fribourg. Sur environ 1200 habitants, 1100 se sont retrouvés à la rue, ruinés. Sous l'effet du vent, la plupart des maisons étant en bois et recouvertes de bardeaux, le feu s'est propagé partout dans la ville. Les seuls immeubles épargnés étaient en pierre : le château et le couvent des Capucins, notamment. Des tonnes de gruyère sont parties en fumée. Les meules étaient entreposées chez les nombreux marchands de la place. Les autorités et la population suisses se sont montrées très généreuses. Partenaire commercial des Bullois, les habitants de Vevey sont arrivés sur place dès le lendemain avec des victuailles et des habits. Les intérêts économiques ont primé sur les divergences d'ordre religieux. On estime les dons provenant de toute la Suisse à plus de 16 millions de nos francs actuels. Lors de la reconstruction, une des quatre rangées de maisons a été supprimée afin d'aménager la place du Marché.

Ce qui fait que si peu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il veut dire qu’à ce que les autres disent.

Duc François de La Rochefoucauld

Tout le plaisir des jours est en leurs matinées.

François de Malherbe