Randonnées pédestres

157. Cressier – Gurmels

  • Durée: 2h40
  • Longueur: 10 km
  • Dénivelé: 146 m
  • Région: Le Lac
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le grand parking de la déchetterie de Cressier, à gauche, en arrivant de Courlevon.
  2. Cheminez ~200 m sur le joli sentier à gauche de la route puis traversez-la pour passer devant l'ancienne école (début du 19ème siècle).
  3. Marchez encore une centaine de m vers l'est pour admirer une magnfique ferme avec toit Mansart et face pignon en berceau (1818).
  4. Rapprochez-vous de l'église (poste 1). Belle entrée en pierre de taille .
  5. En face de l'église, grande et très belle ferme rénovée appartenant à Bongrain (géant français de l'alimentation).
  6. A vingt m de là, jetez un coup d'oeil par le portail sur le château de Cressier (Gonzague de Reynold).
  7. Longez la ferme Bongrain pour emprunter un sentier bucolique en direction de la gare (poste 2).
  8. Traversez la grand-route Morat – Gurmels (poste 3) et dirigez-vous vers Jeuss (Jentes).
  9. Après ~300 m, bifurquez à droite pour passer devant les vestiaires du club de foot. ~250 m plus loin, obliquez à gauche vers Jeuss (vous évitez ainsi le goudron et les voitures).
  10. A Jeuss, donnez un coup d'oeil à gauche à l'ancienne forge (1883).
  11. ~300 m après la forge , empruntez le 2ème chemin à gauche pour monter à la forêt de Galm. Il traverse le cimetière. Après le cimetière, faites un petit crochet de 50 m à gauche et poursuivez sur un sentier herbeux.
  12. Rapprochez-vous de la lisière à droite (poste 4 à l'angle de la forêt).
  13. Descendez en lisière vers le sud-est en direction de Gurmels (Cormondes).
  14. Enjambez la Bibera (poste 5).
  15. La très grande église (poste 6) de Cormondes attire votre regard. Allez-y.
  16. Après l'église, restez plutôt à droite et prenez le Forneyweg pour rentrer à Cressier.
  17. Il vous conduira à la sortie nord de Kleinguschelmuth (poste 7 au carrefour du pt 559).
  18. Obliquez à droite. Vous arriverez à Cressier après avoir franchi la Bibera et le passage à niveau (poste 8)
  19. Un dernier coup de collier pour gravir la route de la Poya (poya = montée) et retrouver le parking.

Ref. carte: Fribourg 1 : 25 000 + Morat 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Cressier

942 habitants le 01.01.2017

Morat

8 168 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Morat
  • Burg
  • Altavilla
  • Büchslen
  • Courlevon
  • Coussiberlé
  • Jeuss
  • Lurtigen
  • Salvenach
Cormondes (Gurmels)

4 181 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Cormondes
  • Guschelmuth
  • Liebistorf
  • Wallenbuch
  • Grossguschelmuth
  • Kleinguschelmuth
  • Cordast
  • Kleingurmels
  • Grossgurmels
  • Monterschu

Lieux-dits

  • Boulay : bosquet ou ensemble de bouleaux.
  • La Poya : montée.
  • Palud : marais, lieu-dit très fréquent.

Bossard & Chavan, Nos Lieux-dits, Cabédita

La chapelle de St-Urbain

La chapelle de St-Urbain est attestée déjà en 1464. Elle a été reconstruite en 1697, en souvenir de la bataille de Morat. Elle a été restaurée en 1767 puis en 1844. Si l’on hésite aujourd’hui à affirmer que c’est de cet endroit que, le jour de la bataille de Morat (22 juin 1476), les Confédérés se sont lancés à l’assaut du camp des Bourguignons, il est certain que c’est près de cette chapelle que se réunirent, le 3 octobre 1802, les troupes fédéralistes qui allaient infliger une défaite, près de Faoug, à l’armée de la République helvétique. En 2002, le canton a offert la chapelle St-Urbain à la paroisse de Cressier. La rénovation du sanctuaire est projetée.

Le "Caprice des Dieux" à Cressier

Le groupe français Bongrain SA, fabricant du Caprice des Dieux, notamment, a vu le jour en 1956. La filiale helvétique a pris ses quartiers à Cressier en 1985. Dans une coquette ferme du 18ème siècle, située en face de l'église, vingt employés s'activent à la commercialisation d'une trentaine de fromages. De très nombreux produits alimentaires, comme par exemple les chocolats Villars, appartiennent à Bongrain. La société, dont le siège est à Paris, génère 6 milliards de chiffre d'affaires par année. Implantée dans 26 pays, elle emploie quelque 17 000 personnes en 2005.

DiaMed s'agrandit

Fondé à Morat en 1977 et installé à Cressier depuis 1992, le groupe DiaMed domine le marché et fournit des laboratoires dans le monde entier. En 1988, l'entreprise prend véritablement son envol avec le lancement du gel test ID, qui fait 80 % du chiffre d'affaires et se vend à près de 60 millions d'exemplaires par an. En 2006, elle occupe plus de 350 employés sur son site helvétique. Mais, en comptant ses quelque 100 représentations à l'étranger, c'est près de 900 personnes que le groupe emploie dans le monde. DiaMed investit chaque année 15 millions ou 10 % de son chiffre d'affaires dans la recherche et le développement de nouveaux produits.

DiaMed doit doper sa production

En mai 2007, le géant américain Bio-Rad a racheté le spécialiste des analyses sanguines. Qu'est-ce qui a changé pour DiaMed? Le fondateur de la société a quitté les multiples fonctions qu'il occupait, mais il conserve un poste de conseiller. Le nouveau patron veut que DiaMed devienne un pôle d'excellence au sein du groupe. Une partie de la recherche et du développement de Bio-Rad sera centralisée à Cressier. Il est question de faire doubler le chiffre d'affaires (250 millions de francs) de DiaMed d'ici 5 à 7 ans, sans que le nombre de collaborateurs n'augmente. Les brevets sur lesquels DiaMed a bâti son empire arrivent à échéance en 2008. La pression sur les prix va sensiblement augmenter. Bio-Rad a été fondée en 1952 en Californie. Elle emploie 5000 personnes dans le monde. DiaMed produit à Cressier l'OptiMAL-IT, un kit de dépistage de la malaria. Le gros des activités du site de Cressier reste la production de cartes de tests sanguins qui permettent de déterminer le groupe sanguin et de diagnostiquer d'éventuelles maladies.

Personnalités

Un homme célèbre à Cressier : Gonzague de Reynold (1880 - 1970)

Ecrivain et penseur politique. Il est issu d’une famille noble ayant joué un rôle important dans l’histoire de la République. Il poursuit ses études à Paris (doctorat es lettres en 1909), Fribourg-en-Brisgau et Florence. Ses principales oeuvres sont La Voie latine (1904), Cités et pays suisses (1914-20), La démocratie de la Suisse (1929), l’Europe tragique (1934), La Formation de l’Europe (1944 - 57) et ses Mémoires.

Le Haut-Lac francophone (français).

Les communes de Barberêche, Courtaman, Courtepin, Cressier, Misery-Courtion, Villarepos et Wallenried forment le Haut-Lac français. Fin 1997, la population résidante permanente du Haut-Lac comprenait 5782 personnes. Un habitant sur cinq est de nationalité étrangère. Cela s’explique essentiellement par la présence de Micarna qui fait de Courtepin avec 35,2% et de Courtaman avec 25,5% des communes où la proportion d’étrangers est la plus forte de Suisse. Le Haut-Lac se situe sur la frontière des langues. En 1990, 64% des personnes se réclamaient de la langue française et 23,8% de la langue allemande. Pour 100 personnes de langue française, il y en avait 12 de langue allemande à Misery-Courtion, 26 à Villarepos, 31 à Courtepin, 40 à Barberêche, 67 à Cressier, 68 à Wallenried et 79 à Courtaman. Dans le Haut-Lac, lors du recensement de 1990, 75,6% des habitants se sont déclarés catholiques et 19,1% protestants. Les communes du Haut-Lac ont créé ensemble à Courtepin le Home Saint-François pour personnes âgées. En 1998, la Micarna (abattoirs, produits carnés) et Optigal (volailles) occupaient ensemble plus de 900 personnes.

Le district du Lac par un collectif

Un incendie ravage Bühlmann Recycling

Le 19 juin 2013, un incendie a ravagé la halle centrale de l’entreprise, remplie de bois et de plastique. Une énorme fumée était visible de très loin à la ronde. Le sinistre a mobilisé quelque 200 intervenants, dont 140 pompiers, une vingtaine d’agents de police, le Service de protection de l’environnement, cinq ambulances et un véhicule de soutien sanitaire. Très vite, le feu a envahi toute la halle. La chaleur intense a obligé à raccourcir les missions et a nécessité des contrôles médicaux après chaque intervention. Les dégâts se montent à 7 millions de francs. Les causes du sinistre sont connues. Du gaz s’est dégagé d’un tas de déchets pendant que des collaborateurs effectuaient des travaux de soudure. C’est donc la négligence de personnes qui se sont débarrassées, à bon marché, d’ordures dégageant des gaz inflammables qui serait à l’origine de l’incendie.

Un écrivain véritable ne trouve pas ses mots. Alors il les cherche. Et il trouve mieux.

Paul Valéry (1871 - 1945)

La clarté est la politesse de l’homme de lettres.

Jules Renard (1864 – 1910)