Randonnées pédestres

160. Chiètres – Fräschels

  • Durée: 2h20
  • Longueur: 10 km
  • Dénivelé: 125 m
  • Région: Le Lac
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Postes

  1. Garez votre voiture dans un petit parking proche de l’église.
  2. Empruntez la Niederriedstrasse, direction est.
  3. A la sortie du village (poste 1 au car.), montez à droite.
  4. ~150 m avant une grande villa avec ferme (poste 2), montez à gauche vers l'arbre du Sunnenberg (poste 3).
  5. ~150 m après le sommet du Sunnenberg, descendez à droite vers la forêt.
  6. Cheminez en lisière jusqu’à l’angle de la forêt au pt 492 (poste 4).
  7. Au prochain car., pénétrez dans la forêt et marchez jusqu’à un carrefour dans une clairière (poste 5).
  8. Montez à gauche dans la clairière jusqu’à une nouvelle lisière que vous suivez jusqu’à Im Holz au pt 514 (poste 6).
  9. Restez un moment dans les parages pour admirer un bloc erratique, un étang et la vue.
  10. Descendez maintenant à Fräschels, beau village lacois.
  11. Traversez la ligne de chemin de fer à la gare (poste 7).
  12. Un beau sentier bien plat vous ramène à Chiètres. Vous passez devant la gare du Papiliorama.
  13. Le clocher de l’église de Chiètres sera votre point de repère.

Ref. carte: Morat 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Fräschels

461 habitants le 01.01.2017

Chiètres

4 911 habitants le 01.01.2017

Le Papiliorama de Chiètres

Le Papiliorama de Chiètres a été inauguré en avril 2003. Le site comprend quatre coupoles dont une réservée aux espèces tropicales. Le jardin à papillons se présente sous la forme d’un amphithéâtre naturel de 40 mètres de diamètre. Cinquante espèces de papillons tropicaux y cohabitent. Quinze espèces de palmiers provenant d’Asie et d’Amérique du Sud y ont été plantés. Des centaines de plantes à fleurs servent de nourriture aux lépidoptères. D’autres végétaux assurent la subsistance des chenilles. Le complexe abrite également des colibris, des cailles naines ainsi que des poissons tropicaux. Le Nocturama a ouvert ses portes au milieu de l’année 2003. On peut y découvrir le monde de la faune nocturne des forêts tropicales américaines. Le Papiliorama occupe un terrain d’environ cinq ha mis gratuitement à disposition par la commune de Chiètres. La réalisation de ce centre n’a coûté que 9 millions, grâce à de nombreux dons et exonérations. La Loterie romande a fait un don de 1,8 million de francs. Une trentaine de personnes travaillent dans ce vaste complexe.

Du nouveau au Papiliorama de Chiètres

Depuis le printemps 2008, le Papiliorama compte une attraction de plus : le Jungle Trek. C'est un dôme qui abrite la copie conforme d'une réserve naturelle du Bélize (Amérique Centrale). Sa superficie est de 1200 mètres carrés pour une hauteur de 18 m. De nombreuses espèces animales ont élu domicile dans la moiteur ambiante : le toucan arc-en-ciel, le râle de Cayenne, des cochons sauvages, des martres arboricoles, des chats sauvages, des reptiles, des crapauds géants, des canards, des tortues et des poissons. L'ensemble a coûté deux millions de francs. C'est l'ancienne coupole du Papiliorama de Marin qui a fourni la base de la structure.

La planète des singes au Papiliorama

Destiné aux enfants, un parcours didactique sur les singes a été inauguré en mai 2011. Il mêle agilité et sensibilisation à la nature. Il présente une vingtaine d’espèces de singes, du plus petit au plus grand (du ouistiti au gorille). Au début du jeu, l’enfant est un ouistiti, et s’il atteint la fin du parcours sans toucher le plancher des vaches, il sera devenu gorille. La réalisation du Parcours des singes a coûté prés de 60 000 francs. Il a été financé en grande partie par une fondation privée genevoise. Un nouvel espace de détente sera construit en 2012. Il comprendra un étang-piscine de plus de 1000 mètres carrés et une plage de sable.

Chiètres : un petit centre régional

Passage obligé entre Aventicum et Salodurum du temps des Romains, jonction autoroutière aujourd’hui, nœud ferroviaire depuis le début du vingtième siècle, la région de Chiètres est depuis les temps les plus reculés un site stratégique de communication entre le Plateau et les lacs du pied du Jura. Le nom de Chiètres vient du latin « carceres » (territoire clôturé ou enceinte). En 1475, Bernois et Fribourgeois se sont emparés conjointement de la région de Chiètres. La souveraineté des deux villes dura jusqu’en 1798. Durant l’époque contemporaine, deux éléments ont favorisé le développement économique : le chemin de fer, avec l’inauguration de la ligne de la vallée de la Broye, en 1876, puis de la ligne Berne-Neuchâtel, en 1901, et les corrections des eaux du Jura, qui ont changé le visage de l’agriculture. La production agricole est devenue intensive dans le Grand Marais. Les cultures maraîchères ont connu un développement réjouissant. Plus de soixante sortes de légumes croissent dans ce sol fertile. Ried, Agriswil et Fräschels ont gardé leur caractère paysan. On compte encore une soixantaine d’exploitations agricoles à Chiètres. Si 850 personnes quittent le bourg chaque matin pour se rendre au travail, 500 viennent d’ailleurs pour y gagner leur vie. Chiètres peut se prévaloir d’une vie sociale très active. La localité compte 28 sociétés sportives, 13 associations culturelles et 28 groupements à buts divers. Chiètres figure dans l’inventaire national des lieux dignes de protection. La paroisse réformée bernoise et fribourgeoise de Chiètres voue un grand soin à l’entretien de sa belle église romane. La vue dont on jouit depuis le Sunnenberg au nord-est de Chiètres et celle qu’on a depuis le Bärgli à Fräschels offrent aux promeneurs de magnifiques paysages.

Le district du Lac par un collectif

C’était l’heure tranquille où les lions vont boire.

Victor Hugo (1802 – 1885)

Dans Venise la rouge,

Pas un bateau qui bouge,

Pas un pêcheur dans l’eau,

Pas un falot.

Alfred de Musset (1810 – 1857)