Randonnées pédestres

172. Corbières (terrain de foot) – Villarvolard

  • Durée: 2h15
  • Longueur: 7 km
  • Dénivelé: 246 m
  • Région: La Gruyère
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le grand parking proche du terrain de foot de Corbières.
  2. Dirigez-vous vers le grand giratoire de Corbières.
  3. Marchez en direction de la Sauge, sans y aller.
  4. Après ~300 m, partez à droite sur un bon chemin asphalté qui vous conduira successivement aux postes 1, 2 et 3. La vue est magnifique.
  5. Au poste 2 (pt 906), montez à droite. Au poste 3 (pt 881), descendez à droite vers Villarvolard, en passant par le Perré.
  6. Pour la rentrée à Corbières, si vous n’êtes pas très sportifs, n’allez pas par le Sentier du Lac, mais par la Fin. Ce sera moins fatigant.
  7. Vous parvenez à l’usine LEVA (produits en ciment).
  8. Montez en bordure de la route vers Corbières.
  9. Au bout d’~200 m, prenez à droite un minuscule sentier herbeux.
  10. Parvenus dans le quartier de villas, vous n’aurez aucune peine à retrouver votre parking.

Remarque

A Villarvolard, les sportifs n’hésiteront pas à descendre jusqu’au lac pour suivre le Sentier du Lac vers Corbières.

Ref. carte: Gruyères 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Corbières

857 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Corbières
  • Villarvolard

Lieux-dits

  • La levanche : coulée d’avalanche, endroit exposé aux avalanches ; en plaine, éboulement ou glissement de terrain
  • Les Esserts : terrain défriché, très généralement en communauté
  • Pontet : construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux
  • Satimbouche : variété de poiriers
  • La Sauge : saule, arbre se développant essentiellement dans les sols humides et le long des rivières
  • Les Fourches : potence, gibet remontant au Moyen Age, généralement placé à un endroit très visible, pour sevir à l’édification des peuples. (fourches patibulaires)
  • Le Ruz : ruisseau
  • Bregots : boue
  • Jorat : terme très ancien désignant les forêts, principalement de montagne
  • Lanciau : dévaloir pour les troncs d’arbres, synonyme de forte pente
  • Terdevi : terrain en pente, talus
  • Les Râpes : terrain en pente, couvert de taillis ou de buissons
  • Les Fornis : construction destinée à la cuisson du pain, ou éventuellement de la chaux
  • La Gissette : pâturage intermédiaire entre l’alpage d’été et l’exploitation du bas
  • Les Larrets : terrain en pente, souvent inculte
  • Corbières : pourrait venir du mot corbeau

Bossard & Chavan, Nos Lieux-dits, Cabédita

Le château de Corbières

Corbières est placé à l’endroit précis où une route romaine secondaire descendait en lacets la rive est de la Sarine, qu’elle franchissait par un gué. Au 17ème siècle, Fribourg décida la construction d’un pont qui ne dura guère, emporté qu’il fut probablement par une forte crue de la Sarine. En 1836, le Grand Conseil décréta la construction d’un pont “ en fils de fer “ et en confia l’exécution à l’ingénieur Chaley. Il fut démoli en 1931 et remplacé par le pont actuel.

La seigneurie de Corbières comprenait, sur la rive droite, Corbières, Hauteville, Villarbeney, Villarvolard, Botterens, une partie de Châtel-sur-Montsalvens, Crésuz, Charmey, Cerniat et Bellegarde ; sur la rive gauche, Vuippens, Echarlens, Morlon, Marsens et Gumefens. A cela, il faut encore ajouter de nombreux droits dans plusieurs régions. Le premier seigneur de Corbières connu est mentionné dans la pancarte de Rougemont de 1115 ; il s’appelait Willelmus de Corbières. A la mort de Guillaume III de Corbières, à la fin du 13ème siècle, la seigneurie de Corbières fut partagée entre ses trois enfants survivants Guillaume IV, Rodolphe et Marguerite, épouse du Comte Pierre IV de Gruyère. Un premier partage était intervenu vers 1224-1225, entre Conon et Ulrich de Corbières : toutes les possessions de la rive gauche de la Sarine furent détachées pour former une nouvelle seigneurie indépendante, celle de Vuippens, dont Everdes fut un nouveau démembrement. Les terres de la rive droite demeurèrent la possession de Conon et de ses descendants. Vers 1375, c’est le comte de Savoie qui était maître de toute la seigneurie de Corbières. Le comte François de Gruyère, conseiller et chambellan du duc de Savoie, offrit à ce dernier 8000 florins en échange de la seigneurie de Corbières. Les sires de Corbières possédèrent deux châteaux successifs. L’ancien château était construit sur une motte aujourd’hui noyée dans le lac de la Gruyère.

Le nouveau château fut construit vers les années 1224-1225 à l’emplacement du château actuel qui lui date de 1560. Il a été restauré en 1750. Il était entouré de remparts et de fossés. Le rempart ouest est encore conservé avec ses créneaux. Le château fut le siège des baillis fribourgeois, puis des lieutenants de gouvernement et enfin des préfets jusqu’en 1848. En 1408, la vieille ville, autour du “vieux château”, comptait 26 maisons et la nouvelle ville en avait 30. De ces 30 maisons du début du 15ème siècle, il ne reste plus que quelques fondations. Corbières, jusqu’à la chute de l’ancien régime, tint toujours à son titre de ville.

L’oratoire des Fourches

Tout près de Corbières, à côté d’un ruisseau, on voit, près de la route, l’oratoire des Fourches, dédié à Notre-Dame de Lourdes. Une maison voisine, dénommée aujourd’hui encore “ La Potence”, rappelle les exécutions qui avaient lieu là au temps des seigneurs de Corbières.

Chaque fois qu’un ami vous complimente sur votre jeunesse, vous pouvez être certain qu’il trouve que vous avez vieilli.

John Irving

Devant un écran, l’enfant apprend à devenir passif et non acteur de sa vie.

Anne Jeger, psychologue clinicienne