Randonnées pédestres

3. Attalens – Granges

  • Durée: 2h20
  • Longueur: 8.5 km
  • Dénivelé: 195 m
  • Région: La Veveyse
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le parking du terrain de foot, à droite, en arrivant de Bossonnens, au milieu du village.
  2. Passez devant l'église et montez jusqu'à la chapelle de Notre-Dame du Chêne pour la voir, puis revenez sur vos pas (50 m) jusqu'à la route pour prendre le sentier herbeux et peu visible au nord-est de la chapelle, en direction de Corcelles. Vous pouvez aussi suivre la rue de l'Eglise pour aller à Corcelles. Elle est juste en dessus de l'église.
  3. A Corcelles, allez jusqu'au carrefour avec croix de chemin et poursuivez à droite en direction du petit bois où se trouvent les ruines du château de Bossonnens (poste 1). A Corcelles, vous prenez le chemin du Genièvre, puis le chemin de Nompra.
  4. Après les ruines, descendez jusqu'à la route principale et prenez à gauche, en face de l'arrêt de bus, un petit chemin qui va vous faire traverser la voie de chemin de fer et passer à gauche de la halle de tennis, traverser une nouvelle fois la voie de chemin de fer pour arriver à la Mésaleire (pt 701, poste 2).
  5. Passez très près de la maison (au nord) pour aller traverser la Biorde à 300 m de la ferme.
  6. Dirigez-vous vers la chapelle de Granges (poste 3).
  7. A la chapelle, prenez le chemin au sud-est de l’édifice. Il est balisé et vous reconduit au bord de la Biorde au pt 706, à Les Verchières.
  8. Vous arrivez dans la plaine des Grands-Marais.
  9. Au pt 707, montez à droite pour quitter le bitume et marcher en lisière sur un excellent chemin en terre battue. Jetez un coup d’œil sur le site idyllique des poudingues à l’angle de la forêt.
  10. Vous arrivez à une très jolie cabane de pique-nique en rondins. A cet endroit, vous empruntez le beau chemin asphalté pour monter à Attalens. Lorsque vous arrivez aux deux premières maisons d'Attalens, vous prenez à droite le chemin de Champdonnet qui vous conduit au château d'Attalens.

Ref. carte: Châtel-St-Denis 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Attalens

3 353 habitants le 01.01.2017

Bossonnens

1 475 habitants le 01.01.2017

Granges

847 habitants le 01.01.2017

Lieux-dits

  • Les Verchières : à l’origine, terre donnée en dot à une fille ; par extension, bonne terre généralement près de la maison
  • La Mésaleyre : léproserie (maladaire)
  • La Chaussia : chemin, route surélevée ou digue traversant un marais
  • Le Saugy : bosquet ou ensemble de saules
  • La Cuvigne : terrain de forme allongée, comme une queue
  • La Léchère : endroit où croissent les plantes typiques des marais
  • Le Vua : gué
  • La Golette : couloir, passage étroit : En latin gula : gueule
  • Le Bioley : bosquet ou ensemble de bouleaux
  • La Rotta : terrain en forte pente

Bossard & Chavan, Nos lieux-dits, Cabédita

Rivières

La Biorde naît à Vers les Galley, au sud-ouest d’Attalens. Elle se jette dans la Broye au sud-ouest de Palézieux –Village.

Le Corbéron a sa source près des Thioleyres. Il va grossir les eaux de la Biorde à l’ouest de Palézieux-Gare.

La chapelle de Notre-Dame du Chêne à Attalens

Dédiée à la Vierge du Bon Conseil, elle est l’objet d’une dévotion spéciale de la part de la population. Elle est signalée en 1735. La chapelle actuelle date de 1882. En 1934, la façade a été modifiée et le porche refait. Charly Cottet y a peint un admirable chemin de croix. Henri Broillet a doté la chapelle de vitraux illustrant quelques-unes des invocations des litanies de la Sainte-Vierge. Yoki a réalisé quatre panneaux en céramique consacrés à des scènes de la vie de Marie.

La chapelle de Granges

Depuis 1933, Granges possède une fort belle chapelle. Elle est dédiée à saint Nicolas, comme celle qui se trouvait autrefois à Sales, de l’autre côté de la ligne Palézieux-Lausanne. Elle est l’oeuvre de M. Augustin Genoud. Elle a été bénite par Mgr Magnin le 14 août 1934. Le clocher roman, assez trapu, donne à l’édifice une allure de forteresse. Les huit vitraux de la nef, ainsi que les deux du choeur, sont l’oeuvre de M. Jean de Castella (1938). Le chemin de croix est de M. Jules Schmid. M. R. Munger, de Remaufens, a peint l’arc triomphal.

La restauration de l’église d’Attalens

Fermée durant quinze mois pour permettre la réalisation d’importants travaux de restauration, l’église d’Attalens a rouvert ses portes au début septembre 2004. Construit dans les années 1860, l’édifice a retrouvé sa splendeur originelle que les interventions de 1938, dans l’esprit " romanisant " de l’architecte glânois Fernand Dumas, avaient considérablement assombrie. Le plus beau trésor de l’église est assurément le vitrail monumental de Cingria, au fond du chœur. Sa Notre-Dame de l’Assomption, une pure merveille, n’a jamais autant rayonné. Le décor polychrome de la voûte du chœur, signé Paul Landry, de même que les fresques de Charly Cottet ont retrouvé leur éclat. Tout l’intérieur de l’église a été repeint. Le parquet, sous les bancs, a été remplacé. Un chauffage au sol a été installé. Le dallage de l’église a été refait. Le nouveau mobilier liturgique, conçu par Jean-Pierre Coutaz (l’auteur des vitraux de l’église de Font), est d’une étonnante facture. En chêne cérusé très clair, l’autel fait si bien illusion qu’on dirait de la pierre. Un ambon et un baptistère complètent l’ensemble. Une chapelle de semaine, qui abrite quatre tableaux de Marcel Dorthe, a été créée dans l’espace disponible. Une statue de Notre-Dame de l’Assomption, œuvre de Suzanna Lutz de Bossonnens, a trouvé place à l’entrée de l’église. La restauration complète a coûté 1,5 million de francs.

Le nouveau complexe scolaire de Bossonnens

Construit en l’an 2000 dans le prolongement de l’ancienne école qui date de 1912, le nouveau bâtiment a été réalisé par le bureau ITIS Architectes à Fribourg. La construction a coûté 6,7 millions. Ce bâtiment étonne par son architecture sobre, de volume simple et uniforme. Ce complexe offre six salles de classe spacieuses et lumineuses sur deux niveaux. Une extension future à huit classes est possible. L’école enfantine a trouvé place dans l’ancienne école. Une salle de 120 m carrés a été entièrement rénovée.

Complexe scolaire inauguré à Attalens

Après « Le Renard », la plus ancienne construction (1970), qui a été rénovée depuis, puis « Les Blés » et « Les Roses », voici « Le Mouton », bâtiment réservé à la petite enfance, et enfin « Les Etoiles », la nouvelle salle de gymnastique construite près de l’ancienne, cette dernière ayant été baptisée, elle, « Le Baobab ». « Le Mouton est opérationnel depuis la rentrée 2010 – 2011. Ce bâtiment réunit l’école enfantine (trois classes), la maternelle et l’accueil extrascolaire, tout cela sur deux niveaux, ainsi que la garderie des Petits lions au rez inférieur. La salle de gym « Les Etoiles » privilégie le bois à l’intérieur. Cette construction met en valeur une place qui pourra devenir un lieu idéal pour des manifestations. Les auteurs des deux projets sont les architectes Butikofer, de Oliveira et Vernay de Lausanne. Le coût total de ces deux constructions s’élève à 9,9 mio de francs. Une œuvre d’art créée par les artistes Julien Aubert et Daniel Schleapfer a été dévoilée lors de l’inauguration. En septembre 2011, la commune d’Attalens a été gratifiée du label « Cité de l’énergie ».

Découvertes archéologiques

Attalens, Haut Moyen Age (de 400 à 800)

En 1867, on a fouillé 24 tombes , en Reyresse, au sud d’Attalens, dans les ruines d’une villa romaine. 58 tombes ont été découvertes en 1911. Plusieurs de celles-ci renfermaient un riche mobilier funéraire : des colliers avec perles de verre, des fibules et des garnitures de ceinture de toutes sortes. Une plaque-boucle en bronze fait partie du groupe du cycle de Daniel. Il y avait également des boucles en fer avec des plaques rectangulaires ou trapézoïdales qui sont damasquinées ou plaquées d’argent.

Bossonnens, Epoque romaine (de 0 à 400)

Les premières fouilles furent effectuées dans un champ appelé Essert-des-Corbès. On y découvrit une grande villa avec des bains luxueux. Une piscine avec une abside semi-circulaire et trois salles de bain garnies chacune d’une baignoire entouraient une pièce principale de 75 mètres carrés.

Bossonnens, Haut Moyen Age (de 400 à 800)

On a trouvé une nécropole avec un scramasaxe (épée courte à un tranchant).

L’entreprise Wydler à Bossonnens a fêté ses 50 ans en 2012

En 2012, la maison Wydler à Bossonnens a fêté ses 50 ans d’existence. Spécialisée dans le vêtement professionnel, elle a été fondée en 1962 par Robert Wydler, le père des deux codirecteurs actuels Frédéric et Stephan Wydler. L’entreprise de Bossonnens compte deux succursales (à Neirivue et à Delémont), un site de production délocalisé en Tunisie, et quelque 145 employés au total. Wydler habille les polices romandes et tessinoise depuis 2006. Elle rencontre un grand succès auprès des pompiers, gardiens de prison, ouvriers, métiers de la terre et de la protection civile. En 2012, son chiffre d’affaires avoisine les 10 millions de francs. A Bossonnens et Neirivue, les ateliers se concentrent aujourd’hui sur la recherche et le développement.

Personnalités

Charles Cottet immortalisé dans une sculpture en bronze

Charles Cottet (1924 – 1987) est né à Bossonnens. Il est diplômé de l'Ecole des arts et métiers de Fribourg. Il s'adonne d'abord à la publicité et, dès 1953, il se consacre à la peinture. A partir de 1964, il est chargé de cours à l'Ecole des Arts appliqués à Vevey. Il est l'auteur des vitraux de la chapelle de l'hospice communal d'Attalens (1969),de ceux de l'église d'Ursy (1980 – 1983) de ceux de la chapelle Saint-Roch de Châel-St-Denis (1984), de ceux du centre Nestlé à Vers-chez-les-Blanc (1985). Il a peint deux fresques dans l'église d'Attalens (1960) : le lavement des pieds et l'institution de l'Eucharistie. En 2007, madame Rachel-Nicole Cottet, la veuve de l'artiste, a chargé le sculpteur Bernard Bavaud de Corseaux de créer dans le bronze le buste de Charly Cottet. Monsieur Bavaud avait déjà sculpté les bustes du trompettiste Miles Davis sur les quais de Montreux, de Strawinsky, de Charlie Chaplin ou encore de Frédéric Dard. On peut voir le buste de Charly Cottet près de la maison de Mme Cottet.

Une nouvelle gare à Bossonnens

La nouvelle gare de Bossonnens a été inaugurée à la fin août 2013. Une imposante marquise de bois et de métal, recouverte de panneaux solaires, permet d’abriter les voyageurs. Sous ce toit, une salle d’attente fermée d’environ 20 mètres carrés offre aux passagers un espace bienvenu en cas de mauvais temps.Les portes sont ouvertes et fermées à distance. Un écran tactile et interactif indique aux utilisateurs les horaires des trains. La participation de la commune s’élève à environ 100 000 francs. D’ici à 2023, toutes les gares du canton auront une allure similaire. D’autres travaux doivent encore être exécutés à Bossonnens : la surélévation et l’élargissement du quai.

Le château de Bossonnens

Le nom de Bossonnens est cité pour la première fois en 1221. Bossonnens était propriété de la famille d’Oron. A la fin du 14ème siècle, cette seigneurie passa aux La Sarraz jusqu’en 1513, puis aux ducs de Savoie jusqu’en 1536. A cette date, Berne et Fribourg s’emparent de la région. Fribourg obtient Châtel-St-Denis, Surpierre, Attalens et Bossonnens. En 1615, Bossonnens fut réuni à Attalens pour former un seul bailliage. Le château de Bossonnens fut certainement l’un des plus grands du canton. Il a été construit dans la première moitié du 13ème siècle. En 1996, un comité emmené par M. Joseph Cottet, ancien conseiller d’Etat, décide de mettre en valeur les vestiges médiévaux de Bossonnens. Le projet est subventionné à hauteur de 40 % par le canton et la Confédération. La commune a acquis pour 20 000 francs le site qui était propriété de la paroisse d’Attalens et du home Le Châtelet. La tour de guet, d’une hauteur de 15 m, a été la première à être retapée. Elle devait bien faire 30 m de haut à l’origine. Le donjon, une tour carrée de 11 m sur 11 et d’une hauteur de 7 m est encore envahi par les broussailles. Il faudra du temps avant de pouvoir se balader dans ce qui pourrait devenir un parc médiéval.

Ne peut rien pour le bonheur d’autrui celui qui ne sait être heureux lui-même.

André Gide

L’art de plaire consiste simplement en deux choses : ne point parler de soi aux autres et leur parler toujours d’eux-mêmes.

Edmond et Jules de Goncourt