Randonnées pédestres

39. Bonnefontaine – Sonnenwil

  • Durée: 2h10
  • Longueur: 6 km
  • Dénivelé: 197 m
  • Région: La Sarine
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le petit parking du restaurant situé à côté de l'église.
  2. Montez à gauche sur la route de Saint-Sylvestre.
  3. Après ~500 m, obliquez à droite sur le chemin du Closalet. Le poste 1 se trouve au carrefour du Closalet.
  4. ~20 m après la dernière maison, descendez à droite. Ce long chemin graveleux, plus ou moins plat, qui passe sur un pont du Moyen Age, vous conduit au carrefour situé juste avant la ferme de Spetzmatt.
  5. Descendez à droite vers l'institut de Sonnenwil (poste 3 au carrefour proche du bâtiment).
  6. Empruntez à droite un petit sentier herbeux en direction de Montécu (poste 4 au camping).
  7. Continuez jusqu'au carrefour du pt 765 (poste 5).
  8. Tournez à droite pour rentrer au parking, l'église en point de mire.

Remarques

  1. ~100 m avant le camping de Montécu, un joli sentier en terre battue part à droite vers la Scie. Il vous fera éviter ~700 m de bitume. N’hésitez pas à le prendre si vous êtes allergique à cette matière.
  2. Si vous souhaitez garer votre voiture dans le parking d’un restaurant, il est recommandé d’en demander l’autorisation au tenancier. Vous pourrez toujours le remercier en étanchant votre soif chez lui à la fin de la randonnée.

Ref. carte: Rossens 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Le Mouret

3 156 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Bonnefontaine
  • Essert
  • Montévraz
  • Oberried
  • Praroman
  • Zénauva
  • Montécu

Lieux-dits

  • Le Closalet : petit pré mis à clos, le plus souvent près du village.
  • Plamont : Colline au sommet aplati.

Bossard & Chavan, Nos lieux-dits, Cabédita

L’église de Bonnefontaine

Patronne : la Sainte Vierge, sous le vocable de l’Immaculée Conception (Notre-Dame de Lourdes). La localité de Bonnefontaine est devenue paroisse en 1898 après s’être détachée de celle de Praroman. Construite sur les plans de M. Fraisse, l’église de Bonnefontaine a été consacrée le 7 octobre 1894. Adossée à l’église du côté droit, une grotte de Lourdes en tuf, de laquelle jaillit une source, est visitée par les pèlerins. En 1955, sous la direction de M. Fernand Dumas, le clocher de l’église a été partiellement reconstruit et exhaussé de 5 m, puis surmonté, par M. Brandt, de Bulle, d’une flèche, longue de 8 m.

Deux nouveaux centres forestiers dans le canton

Le canton de Fribourg a inauguré en mai 2004 deux centres forestiers : l’un à Belfaux pour la corporation de triage de La Sonnaz et l’autre au Mouret pour les employés cantonaux de la région du Burgerwald. Ces deux bâtiments sont des jumeaux, chacun ayant coûté 600 000 francs et présentant les mêmes mensurations : 25 m de long, 10 m de large et 6 m de haut. Chacun comprend un réfectoire qui fait aussi office de local didactique (40 m carrés). Un vestiaire (14 m carrés) met à la disposition des travailleurs une douche, un lavabo ainsi qu’une armoire chauffante pour le séchage des vêtements de travail. Un garage (130 m carrés) permet de ranger matériel et véhicules qui peuvent être réparés dans l’atelier mécanique (11 m carrés). Un abri à bois (50 m carrés) est destiné au stockage du bois de feu et surtout à la confection de mobilier (bancs, tables, fontaines). Ces deux constructions sont l’œuvre de l’architecte bullois Olivier Charrière.

Le Burgerwald

Au Moyen Age déjà, ce grand domaine forestier relevait directement de l’Etat. En 1823, le gouvernement avait reconnu le droit d’affouage aux bourgeois et habitants de la ville de Fribourg à l’exception des sapins et des chênes utilisés comme bois de construction. Le bois n’était pas la seule ressource de ces forêts domaniales. Une carrière de gypse (plâtre) y est mentionnée en 1405 déjà. Cette région était réputée pour son lait et ses fromages. Le Burgerwald n’est-il pas dominé par le Cousimbert (1633 m) ou Käsenberg, la montagne à fromages? En 1803, ces forêts furent cédées à la commune de Fribourg lors du partage des biens entre ville et canton. Mais en 1869, acculée à la faillite, l’administration communale dut se résoudre à mettre en vente l’ensemble de ses domaines forestiers. C’est ainsi que l’Etat redevint propriétaire du Burgerwald.

Le domaine Von der Weid à Sonnenwil

Le village d’Oberried est aujourd’hui dominé par la silhouette de l’Institut « Les Peupliers » qui accueille un home pour personnes âgées ainsi qu’une institution éducative spécialisée. La maison de campagne à l’origine de cet établissement n’est quasiment plus identifiable actuellement. Les premières mentions du domaine en 1628 signalent comme propriétaires les hoirs de Josse Dupasquier (Jost Von der Weid). En 1772, on trouvait au milieu de cette grande propriété les bâtiments caractéristiques d’un domaine patricien : le « château », un grand jardin et deux fermes se faisant face. Un grenier avec cave voûtée complétait ce petit ensemble. Sa typologie était analogue à celle du manoir de Berlens qui aurait été construit en 1687 par François-Tobie Von der Weid. Le plan et le décor peint du manoir de Berlens pourraient donner une idée de ce que fut celui de Sonnenwil. Les deux bâtiments avaient d’ailleurs des dimensions équivalentes : 15 m sur 11,5 pour Sonnenwil, 14 m sur 9 m pour Berlens. Au début du 19ème siècle, la propriété passa aux d’Affry. La fameuse artiste Adèle d’Affry, duchesse de Castiglione Colonna, plus connue sous son pseudonyme de Marcello, fut donc l’une des propriétaires de Sonnenwil. En 1875, le domaine fut acheté par l’abbé Pierre Biolley qui envisageait d’y fonder une ferme modèle, prototype des futures écoles d’agriculture. Le succès de la ferme-école fut immédiat, avec 20 ou 25 élèves inscrits par année. Un nouveau corps de bâtiment comprenant salle de cours au rez-de-chaussée et chapelle à l’étage fut greffé à la maison de campagne. Vers 1900, l’Ecole d’Agriculture s’installa à Grangeneuve. Le développement du pensionnat de Sonnenwil (1901-1986) scella le destin du site, aujourd’hui méconnaissable.

Ah ! Je l’ai trop aimé pour ne le point haïr !

Jean Racine

Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants.

Marcel Pagnol