Randonnées pédestres

4. Surpierre - Cheiry

  • Durée: 2h45
  • Longueur: 9.5 km
  • Dénivelé: 260 m
  • Région: La Broye
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le parking de la grande salle à ~100 m au sud-ouest de l'église.
  2. Dirigez-vous vers le nord en suivant la route goudronnée jusqu'à Beauregard (poste 1 ; pt 653 ; site du Chemin des Blés).
  3. Poursuivez (direction ouest) le même chemin jusqu'à Cheiry (école ; poste 2).
  4. Traversez le village de Cheiry, d 'abord sur la rive droite de La Lemba (longez le terrain de foot) ; puis enjambez la rivière sur une passerelle de bois ; approchez-vous de l'église.
  5. A cet endroit, retraversez La Lemba ; choisissez le chemin goudronné de droite qui va vous conduire au Grand Bois.
  6. A l'entrée de la forêt, empruntez le chemin creux de gauche, puis celui du milieu.
  7. Vous arrivez à Le Sensuis (pt 687 au poste 3).
  8. A ~250 m, choisissez le chemin de droite qui va contourner le Bois des Meules par la droite.
  9. En suivant la limite cantonale Vaud-Fribourg, vous arrivez au poste 4 (car. entre Gros Crêt et Petit Crêt).
  10. Empruntez le chemin bétonné rectiligne (~625 m) en direction du carrefour principal de Praratoud (pt 650 au poste 5).
  11. Traversez le village de Praratoud et le Bois des Meules jusqu'au poste 6, en lisière.
  12. Restez dans la forêt et prenez le beau chemin graveleux, direction nord-est ; après ~550 m, sortez du bois à gauche et poursuivez vers le nord-ouest.
  13. Au premier carrefour, regardez à droite pour découvrir la chapelle de Notre-Dame des Champs et vous y rendre (poste 7).
  14. Marchez ~550 m sur le chemin goudronné, direction nord-est, puis obliquez à droite vers Champ Pelaud. A cette maison commence un superbe chemin creux qui vous emmène au ruisseau que vous traversez avant d'arriver à Surpierre.

Ref. carte: Romont 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Surpierre

712 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Surpierre
  • Villeneuve
  • Praratoud
Cheiry

388 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Cheiry
  • Chapelle

Lieux-dits

  • Le Sensuis : marais envahi de sangsues
  • Les Gottes : petite source de surface, petit ruisseau
  • Les Essinges : lieu où on aurait éliminé par immersion dans l’eau certaines particules contenues dans les faisceaux de fibres de lin, de chanvre, etc
  • Marche : pré marécageux , utilisé souvent autrefois comme pâturage commun
  • Vignette : petite vigne
  • Les Baumettes : caverne, rocher en saillie, abri
  • Le Flon : cours d’eau (en latin : flumen = cours d’eau)
  • La Grassilère : terrain avec beaucoup de genévriers (en patois : grassi = genévrier)

Bossard & Chavan, Nos lieux-dits, Cabédita

Le château de Surpierre

Le château de Surpierre domine de quelque 120 mètres la vallée de la Broye, entre Payerne et Lucens. L’existence d’une famille portant le nom de Surpierre est attestée dès le milieu du 12ème siècle. Les sires de Cossonay ont possédé Surpierre aux 13ème et 14ème siècles. Louis de Cossonay vendit en 1316 le château de Surpierre à Guillaume VI d’Estavayer. En 1472, la seigneurie passa à Jacques de Savoie, comte de Romont. Le 21 février 1536, la seigneurie accepta la domination bernoise. Neuf jours plus tard, Surpierre devint fribourgeois. Le château actuel semble bien dater de la première moitié du 13ème siècle. Le mur d’enceinte a un pourtour d’environ 250 mètres. L’entrée est au sud-ouest ; un pont-levis, remplacé par un pont de pierre, franchissait un fossé exceptionnellement profond. La porte, en plein cintre, est surmontée d’une bretèche placée sur mâchicoulis. Cette entrée était encore défendue par une imposante tour d’angle carrée et une échauguette rectangulaire. L’intérieur du château se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage servant d’habitation. Surpierre a été incendié par les troupes bernoises le 25 juin 1476. Immédiatement restauré, le château subit encore l’épreuve du feu en 1539. Le gouvernement de LL. EE. le fit reconstruire en 1544. En 1951, le château fut acquis par M. Max Burki, industriel bernois, qui procéda à d’imporants travaux de restauration.

Chapelle de Notre-Dame des Champs à Surpierre

Selon la tradition, ce lieu était à l’origine voué au culte païen. Un bloc erratique était utilisé comme autel pour les sacrifices. C’est pour lutter contre ces coutumes peu chrétiennes que des néo-chrétiens auraient alors érigé un oratoire dédié à la Sainte-Vierge. Ce premier édifice, qui deviendra l’église paroissiale de Surpierre, a disparu en 1818. Une autre construction (la chapelle Corboud) qui avait été adossée à l’église paroissiale au 16ème siècle a subsisté. Une seconde chapelle (appelée Bondallaz) a été accolée à la chapelle Corboud entre 1821 et 1829, créant pendant un siècle une double chapelle. C’est seulement en 1918 qu’un accès a été ouvert entre les 2 chapelles, ce qui nous donne actuellement l’impression d’une petite nef à l’ouest et d’un choeur surélevé à l’est. Dans le choeur, sur la droite, 15 petits tableaux portatifs (pour les processions) représentent les 15 Mystères du Rosaire,joyeux, douloureux et glorieux. Une Vierge à l’enfant, sculptée dans le bois, est posée sur un fût de canon. L’Enfant-Jésus tient un boulet de canon dans la main. Une peinture de la Sainte-Trinité orne l’abside. On voit, sous l’autel, un gisant de saint Victor, martyr, compagnon (avec saint Ours) de saint Maurice. Une restauration complète du sanctuaire a été réalisée de 1997 à 2000. On y a installé le chauffage, la lumière et une grille en fer forgé. La chapelle est située loin du monde dans un site favorisant le recueillement.

Une oeuvre d’art à Surpierre

Un monument en grès coquillier de la Molière a été inauguré le 1er août 2000 sur la place de l’église de Surpierre. C’est l’artiste Denis Guelpa, tailleur de pierre à Font, qui l’a sculpté. Le bloc de pierre symbolise une région enracinée dans ses traditions ; la lame exprime le dynamisme d’une région portée vers la création et la modernité ; la tige est là pour mettre en relation, pour tracer un lien harmonnieux entre le passé et l’avenir. Deux autres sculptures identiques ont été placées dans le district de la Broye : l’une à Estavayer-le-Lac et l’autre à Dompierre. En 1998, le district de la Broye a fêté son 150ème anniversaire. Le bénéfice réalisé lors des festivités a permis l’acquisition de ces oeuvres d’art.

Le mémorial de Praratoud

Le 13 juillet 1943, un bombardier anglais larguait par erreur sa cargaison de bombes au-dessus du village de Praratoud. Les maisons étaient miraculeusement épargnées et il n’y eut aucune victime. Au milieu du village, un monument témoigne de cet événement.

Le Chemin des blés a ouvert un second site thématique à Surpierre

Intitulé "Le monde des chemins", un nouveau site du Chemin des blés a été inauguré à Surpierre (Beauregard) en septembre 2002. Il sensibilise le visiteur à la place importante qu'occupe le réseau routier dans le paysage. Neuf panneaux didactiques ont été réalisés, dévoilant chacun une facette de l'univers des chemins. Ils ont été placés dans un abri circulaire, en bois, dont les ouvertures offrent une vue panoramique sur la plaine de la Broye. Le coût d'un tel site est estimé à quelque 80 000 francs.

Les vieux se répètent et les jeunes n’ont rien à dire. L’ennui est réciproque.

Jacques Bainville

Même quand elle marche on croirait qu’elle danse.

Charles Baudelaire