Randonnées pédestres

88. Planfayon - Brünisried

  • Durée: 2h30
  • Longueur: 9 km
  • Dénivelé: 280 m
  • Région: La Singine
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Postes

  1. Parcours entièrement balisé. Depuis Planfayon, suivez l'indicateur "Brünisried".
  2. Garez votre voiture dans le parking proche de l'église de Planfayon.
  3. Longez le côté nord de l'église sur un sentier qui rejoint la route de 1ère classe Planfayon – Alterswil.
  4. Après avoir traversé le Tütschbach, prenez le 2ème chemin à droite.
  5. Ne descendez pas vers le Tütschbach par le "sentier nature". Ce n'est qu'après Eggersmatt (poste 1) que vous vous dirigerez vers la droite. Après ~250 m, ce sentier passe entre une petite construction à gauche et la grande ferme à droite.
  6. Lorsque vous arrivez à la route Zumholz – Guggisberg (poste 2) , suivez-la sur ~250 m vers la gauche pour atteindre le sentier qui descend à droite vers Brand.
  7. Un magnifique chemin ombragé qui longe un cours d'eau vous conduit à la route de 1ère classe Planfayon – Alterswil.
  8. Le chemin pour Brünisried est là. Il n'y a qu'à traverser la route.
  9. Après ~300 m, un trottoir vous emmène jusqu'à la nouvelle église de Brünisried (poste 3).
  10. Il suffit de revenir sur vos pas (~200 m) pour trouver le sentier balisé qui grimpe à Buechenchäppeli (poste 4).
  11. Au sommet de la colline, avant la chapelle, plusieurs sentiers s'offrent aux randonneurs. Choisissez de préférence celui de droite.
  12. Le retour à Planfayon se fait sur un ch graveleux puis goudronné qui passe à Berg (poste 5), un quartier de Brünisried.

Ref. carte: Guggisberg 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Planfayon

3 566 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Planfayon
  • Obershrot
  • Zumholz
Brünisried

648 habitants le 01.01.2017

Dirlaret

1 068 habitants le 01.01.2017

Rivières

La Singine : Plusieurs ruisseaux alimentent le Lac Noir. Son émissaire s'appelle la Singine chaude. Elle rejoint la Singine froide, qui vient du versant est du Kaiseregg, à Zollhaus. La Singine fait limite entre les cantons de Berne et Fribourg. Le village bernois de Albigen fait exception : il est situé à l'ouest de la Singine. La Singine passe près de Planfayon, au pied de Heitenried et à Flamatt. Elle se jette dans la Sarine à Laupen.

Le Rufenenbach descend du Schweinsberg (Schwyberg). Il se jette dans la Singine au sud de Planfayon.

Le Tütschbach vient aussi du Schweinsberg (Schwyberg). Il va grossir la Singine à l'est de Zumholz.

Le château de Planfayon

Le nom "Planfayon" vient du latin "plana faginea", ce qui signifie une plaine couverte d'une forêt de hêtres. Le village de Planfayon existait avant la fondation de la ville de Fribourg (1157). Très tôt déjà les Englisberg, les Tierstein et les Maggenberg possédèrent des terres et des droits dans cette vallée. Dès le 13ème siècle, les Englisberg parvinrent à la placer entièrement sous leur domination. A la mort de Guillaume d'Englisberg, ses possessions de Planfayon passèrent, avec Arconciel et Illens, à Pierre d'Aarberg, puis à Antoine de La Tour-Châtillon et enfin à Henri et Guillaume de La Baume. La ville de Fribourg devint seule propriétaire de Planfayon dès 1486. La fortification de Granges se trouvait en aval de Planfayon, sur les rives du Tütschbach, au lieu-dit "in der Fuhra", où l'on trouve des restes de murs.

L'entreprise Extramet à Planfayon

L'entreprise Extramet, à Planfayon, a été fondée en 1980. En 2004, elle emploie 140 personnes. Sa spécialité : la confection de barres et de tubes en métal dur. Obtenus à partir d'un mélange de tungstène et de cobalt, ces produits sont principalement destinés à la confection d'outillage (fraiseuses, perceuses) destiné aussi bien à l'industrie automobile qu'à la médecine dentaire. Extramet exporte 80 % de sa production.

L'entreprise Extramet s'est agrandie

Plus gros employeur de Haute-Singine avec ses 160 collaborateurs, Extramet SA, entreprise de pointe spécialisée dans la fabrication de métal dur, a inauguré son nouveau bâtiment à Planfayon le 11 décembre 2008. Relié à l'ancien site de production par un tunnel passant sous la route, il a coûté 7,5 millions de francs.Il s'agit du quatrième et plus important agrandissement dont bénéficie l'entreprise depuis sa fondation en 1980. Extramet sera en mesure de confectionner quelque 700 tonnes de métal dur par an, contre 400 aujourd'hui. Conçue par l'architecte Beat Baeriswyl, la nouvelle construction se veut respectueuse de l'environnement. Plusieurs millions de francs ont été investis pour installer un chauffage à distance récupérant la chaleur générée par le site de production.

La chapelle de Buechen

Chaque année à la Saint-Antoine (17 janvier), la chapelle de Buechen située dans l'Oberholz, entre Dirlaret et Planfayon, voit affluer des centaines de fidèles (parfois plus de 2000) venus implorer la protection du saint pour eux-mêmes et leurs animaux domestiques. La fête a lieu le dimanche qui suit le 17 janvier. La paroisse de Dirlaret-Brünisried offre le pain aux fidèles à la fin de l'office et le choeur mixte le thé chaud "amélioré". Les cavaliers de la région et les chasseurs assistent très nombreux (130 chevaux en 2001) à cette cérémonie. Les premières traces écrites de la chapelle de Buechen remontent à 1586. Elle serait le vestige d'un ancien ermitage dont seule la chapelle aurait été reconstruite. Elle abrite un tableau représentant le saint entouré de Nicolas de Flue et saint Antoine de Padoue. Sur l'autel trône une statue du 15ème siècle qui représente le protecteur des paysans et des animaux domestiques. Né en Egypte au 3ème siècle, saint Antoine vit en ermite. Des démons tentent à plusieurs reprises, notamment sous l'aspect de femmes séduisantes, de le détourner de sa vie ascétique. Renommé pour sa persévérance et les miracles qu'il accomplit, l'ermite doit fuir l'afflux des visiteurs et se retrancher dans une contrée plus solitaire encore. A nonante ans, guidé par un loup, il se rend dans le désert auprès de saint Paul l'ermite, alors âgé de cent dix ans. Après la mort de l'anachorète, il l'enterre avec l'aide de deux lions. Au Moyen Age est fondé l'ordre des Antonins, spécialisé dans l'accueil des malades (atteints surtout du "mal des Ardents" provoqué par l'ergot du seigle). En contrepartie, les moines ont le droit de laisser paître librement leurs cochons.

L'incendie de Planfayon et d'Oberschrot

Le 31 mai 1906, Oberschrot et Planfayon ont été la proie des flammes. Le feu est parti du hameau de Ried, à 900 m de Planfayon. Le vent soufflait en tempête ce jour-là. Il a transporté des braises, éventuellement des tavillons incandescents jusqu'au village dont les toits de chaume se sont enflammés. 51 bâtisses (dont l'église) ont été anéanties (15 à Oberschrot et 36 à Planfayon). 274 personnes se sont retrouvées sans toit.

Quand on sent qu'on n'a pas de quoi se faire estimer de quelqu'un, on est bien près de le haïr.

Vauvenargues (1715 – 1747)

Si j'avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m'aurait demandé : à qui ?

Maurice Donnay