Randonnées pédestres

50. Romont – Les Remparts

  • Durée: 2h15
  • Longueur: 6.5 km
  • Dénivelé: 135 m
  • Région: La Glâne
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Postes

  1. Garez votre voiture dans le parking du BICUBIC, alt. ~720 m.
  2. Dirigez-vous vers le grand carrefour de la Belle-Croix (poste 1 au giratoire).
  3. Gravissez le chemin de la Côte pour arriver à la Tour à Boyer (poste 2).
  4. Faites le tour des Remparts en commençant par le rempart est qui débute à la Tour à Boyer et qui se termine à l'église protestante (poste 3). Marchez ensuite ~200 m à la Rue des Moines vers l'ancien couvent des Capucins (poste 4) et poursuivez par le rempart ouest (derrière le couvent). Ce tronçon se termine à la tour de Billens (poste 5) juste avant la banque cantonale.
  5. Traversez la Grand-Rue pour emprunter l'escalier qui vous conduit à ~30 m au sud-ouest de l'église.
  6. Au sommet de l'escalier, poursuivez sur le rempart vers le sud-ouest pour retrouver la Tour à Boyer (poste 6 et 2).
  7. Descendez maintenant le joli chemin graveleux des Bossonnets que vous trouvez entre le rempart et le cimetière, près de la Tour à Boyer (postes 2 et 6).
  8. Vous arrivez bientôt à Chavannes (car. avec la route de Berlens, poste 7).
  9. Cheminez ~300 m vers le nord pour parvenir au carrefour avec la route de Payerne (poste 8).
  10. Empruntez la route de Payerne sur ~200 m (poste 9 sous les voies CFF).
  11. ~10 m après le pont, obliquez à gauche pour prendre un sentier en direction du terrain de foot de Romont.
  12. Au bout d' ~50 m, tournez à gauche et traversez le Glaney.
  13. ~800 m plus loin, vous êtes au terrain de foot (poste 10).
  14. Rapprochez-vous de la ligne CFF, le long du parking, puis passez sous les voies CFF (poste 11).
  15. Le parking se trouve à ~1100 m de la gare, direction sud.

Remarque

Vous trouverez d'autres renseignements sur Romont dans les parcours 48, 49, 64, 109, 113, 168 et 169.

Ref. carte: Romont 1 : 25 000

La région

Communes et fusions

Romont

5 204 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Romont
  • Arruffens
  • Les Glânes
Billens-Hennens

729 habitants le 01.01.2017

Communes ayant fusionné :

  • Billens
  • Hennens

Lieux-dits

  • Romont : mont rond.
  • La Bioleyre : bosquet ou ensemble de bouleaux.
  • Chesalles : petite hutte, souvent au pluriel.
  • Montaney : terrain montueux, colline.
  • La Confrérie : terrain appartenant à une Confrérie qui était, au Moyen Age, une association de laïcs accomplissant des oeuvres de piété et de charité
  • Les Dailles : plantation ou forêt de pins sylvestres.
  • La Taille : clairière.
  • Les Paccots : bourbier, terre marécageuse.
  • La Coulat : glissement de terrain, éventuellement petit ruisseau.
  • La Vignette : petite vigne, petit vignoble.
  • La foule : bâtiment, local où s’exerçait le foulage ; il s’agissait soit de comprimer les draps nouvellement tissés pour les rendre plus serrés, soit, accessoirement, de traiter les cuirs dans des foulons, soit encore de fabriquer le feutre.

Bossard & Chavan, Nos lieux-dits, Cabédita

Le château de Romont

L’histoire de Romont ne commence qu’à l’arrivée dans le Pays de Vaud de Pierre de Savoie, le Petit Charlemagne. Doué d’une intelligence supérieure et d’une volonté de fer, animé d’une ambition tenace, il possédait aussi des qualités militaires et administratives de premier ordre. En 1239, il reçut l’hommage d’Anselme de Billens qui possédait déjà un modeste château à Romont. Pierre de Savoie fit construire un nouveau château et des remparts. En 1244, l’évêque de Lausanne autorisa Pierre de Savoie à édifier et doter une église à Romont. Auparavant, toute la colline dépendait de la paroisse de Billens. Pierre II de Savoie mourut en 1268 après avoir apporté à la couronne comtale le Pays de Vaud, soit le canton de Vaud actuel et une grande partie du canton de Fribourg. La construction du château de Romont (le Vieux Château ou château savoyard) a commencé entre 1240 et 1250 pour se terminer en 1261-62. Ce château fut construit sur le plan dit savoyard, soit une enceinte carrée, avec un donjon circulaire, plus facile à défendre. Le rempart crénelé était muni d’un chemin de ronde en forme de galerie de bois. On accédait dans la cour par un pont-levis remplacé en 1816 par un pont de pierre. Le bâtiment de la Préfecture date des années 1580 ; il est appelé “ château fribourgeois”. La porte principale est surmontée d’une assez grande sculpture (1624) représentant les armoiries de la ville de Romont entre deux écussons du canton de Fribourg, le tout sous un écusson de la ville de Fribourg (trois tours rondes) surmonté lui-même de l’aigle impérial. Cette composition est soutenue par deux lions avec les écus des familles de Buman et de Montenach. Le donjon a une hauteur de 37,5 m ; sa circonférence est de 30,15 m à la base et 28,55 m au sommet. L’épaisseur des murs est de 2,9 m au sol ; elle diminue de 50 cm jusqu’à son plus haut point. Un puits datant de 1586 se trouve au pied du donjon. Une roue de 4,5 m de diamètre permettait de monter un seau rempli d’eau.

La collégiale de Romont

Patronne : la Sainte Vierge, sous le vocable de l’Assomption. Les paroisses de Villaz-St-Pierre, Berlens, Mézières, Villaraboud, Siviriez, Billens ont existé bien avant Romont. En 1228, Romont n’était encore qu’une tour sur une colline presque déserte. C’est en 1244 que Jean de Cossonay, évêque de Lausanne, autorisa Pierre II de Savoie (le Petit Charlemagne) à construire une église à Romont. En 1434, elle fut détruite en grande partie par un incendie. Seules subsistèrent la nef latérale sud ainsi que la chapelle de St-Jean-Baptiste. Ce collatéral de droite (13ème siècle) est conçu dans un style gothique sobre ; les fenêtres bipartites, sont modestes ; les chapiteaux, romans, entourant les piliers comme d’étroites ceintures, sont composés de sujets empruntés à la vigne et aux moissons. La nef opposée (15ème siècle), par contre, est plus large et plus haute ; ses fenêtres, trilobées, sont plus grandes et présentent les caractéristiques du gothique flamboyant. Ce qui est particulier à Romont, c’est le vestibule (narthex) surélevé par rapport à la nef ; il a été ajouté à l’église proprement dite au 14ème siècle . Il en est séparé par une cloison de pierre, percée de trois portes ; la principale n’est autre que le porche primitif de l’église. Une fresque (Notre-Dame de Compassion, 15ème siècle) occupe la partie supérieure de ce triple porche.

Le tympan (13ème siècle) de cet ancien porche (le Christ entouré des symboles des évangélistes) a été transporté au portail extérieur.

La partie droite du narthex est occupée par la chapelle de Notre-Dame protégée par deux grilles du 17ème siècle forgées par Antoine Badoud de Romont. La statue de la Vierge, en molasse, de caractère roman, date du 12ème siècle. Elle est entourée d’une frise (1955) de neuf scènes de la vie de la Vierge sculptées par François Baud dans du calcaire de Verone. La couronne de la Vierge, le tabernacle et le crucifix sont de M. Feuillat.

La chapelle de St-Joseph (ou des fonts baptismaux) a sa place sur la partie gauche du narthex. On peut y admirer le vitrail du baptême (Cingria, 1938) ainsi que les fonts baptismaux, une sculpture du 16ème siècle. L’autre vitrail de cette chapelle date de 1890.

Dans la nef, la chaire octogonale et finement travaillée porte la date de 1520.

La grille, devant le choeur, est de 1478. Au-dessus, le Christ du Calvaire est du 15ème siècle tandis que les deux statues latérales sont du 17ème.

Les stalles ont été exécutées par Rodolphe Pottu et ses fils durant les années 1468 et 1469. Les prophètes, d’un côté, portent une coiffure de forme bizarre et des chaussures ; de l’autre côté, les 12 apôtres sont auréolés et pieds nus.

A gauche du maître-autel se trouve un magnifique retable (boiserie sculptée) de 1515. Il représente l’Assomption de la Vierge au centre, saint Jean l’évangéliste à sa droite, et saint Etienne à sa gauche.

Le maître-autel (1956) est dû au talent du sculpteur tessinois Remo Rossi. La statue, en bronze, représente l’Assomption de Marie.

Les vitraux de la collégiale sont de différentes époques. Dans la nef latérale droite, cinq fenêtres ont des vitraux du 15ème siècle. Sur le vitrail situé au-dessus du gisant du chevalier Maillard, on voit la Vierge Marie, St-Jean-Baptise, St-Jean-l’Evangéliste et St-Sylvestre.

Deux vitraux du 15ème siècle de grande valeur éclairent la chapelle de St-Jean-Baptiste : celui de l’Annonciation et celui de l’Assomption.

Le grand vitrail de l’abside (fin du 19ème siècle) représente six scènes de la vie de la Vierge.

Henri Broillet a réalisé en 1917 l’autre vitrail du choeur (l’hommage du peuple de Romont à la Vierge, patronne de la cité).

Cingria est l’auteur des 6 magnifiques vitraux supérieurs de la nef principale ; ils représentent les douze apôtres (1938).

Les vitraux de la chapelle Notre-Dame (1968) sont de Yoki ; les sujets de ces vitraux sont tirés des litanies de la Vierge.

Le Conseil paroissial de Romont a fait appel à Sergio de Castro pour la création des vitraux du collatéral nord. Les thèmes choisis sont tirés de l’ancien Testament : Noé, Moïse, Elie, Jessé et Jonas (1981).

Nespresso inaugure une usine à Romont

Le 10 septembre 2015, Nestlé a inauguré à Romont son nouveau centre de production de capsules de café. Il s’agit du troisième site construit en Suisse par le groupe depuis 2002, après Orbe (2002) et Avenches (2008). Présenté comme un centre d’excellence et d’expertise en matière de café, le site de Romont a nécessité deux ans de travaux et 300 millions de francs. La parcelle occupée par Nestlé s’étend sur 110000 mètres carrés. Le centre de production est opérationnel depuis janvier 2015. Un convoi de 20 tonnes de café non torréfié arrive chaque semaine par le rail à Romont. Le café vert entre dans l’usine pour y être torréfié, parfois mélangé, puis moulu et conditionné. En plus des capsules classiques de la marque, le site fabrique des capsules beaucoup plus grandes qui sont exportées en Amérique du Nord et qui permettent de remplir des tasses d’une contenance supérieure. A Romont, ce sont actuellement (en septembre 2015), trois lignes de production qui fonctionnent. Elles sont gérées par trois équipes travaillant chacune 8 heures d’affilée, ce qui permet de faire tourner l’usine 24 heures sur 24, du dimanche soir au vendredi soir. En septembre 2015, 125 personnes travaillent dans l’usine de Romont. A la fin de l’année, l’entreprise devrait employer 200 travailleurs.

Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire.

Jacques Chardonne

Certaines femmes font le malheur de dizaines d’hommes. D’autres s’acharnent sur un seul : ce sont les femmes fidèles.

Marcel Achard